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WCH est né dans un pavillon d’Argenteuil.

C’est le milieu ouvrier des années 60.

Parents au « turbin » mais grands-parents, jardin, fraises, groseilles, framboises font du rouge la couleur de son enfance. Ce souvenir persiste et le suit.

Destiné à la peinture ?  Non pas.

Au collège de Franconville une rencontre déterminante : son professeur d’histoire-géo. Et ce sera la photographie.

    A 14 ans il fabrique sa première «  boîte contact ».
Dans le trois pièces de la résidence du parc, la chambre noire dans le couloir, entre les toilettes et la salle de bain, il réalise ses premières photos en noir et blanc.

Faire un métier d’Art, réalisme ou utopie ?

A 20 ans il commence, alors, à travailler dans la publicité. C’est dans les années 80 qu’il rentre dans un groupe de presse parlementaire et collabore, entre autres, au « Courrier du parlement ». Jusqu’en 87 où il prend part à la création du magazine interrégional de politique culturelle « Hexameron » ou le 6ème jour de la création.

    Mais après Malraux et Pompidou, Lang arrive avec des budgets et des idées.
Paris bouge, c’est « Rock » !.. et WCH rentre dans la mouv.

Rencontre les acteurs «  porteurs » des années 80, avec eux il contribue à la création des « 120 nuits », boîte évènementielle où plasticiens, peintres, sculpteurs, modélistes, radios libres, photographes, installateurs s’expriment.

L’Art se lâche et WCH aussi, il s’intéresse de plus en plus aux arts électroniques qui débutent (images de synthèse, imagerie médicale, arts numériques).

Ses amis, Pascal Viaud, Mano Solo, Guillotel, Bechou, Donzé, Speedi Graphito, Decouflet et j’en passe, qui font Paris le nourrissent.

Ces études en live, dans les ateliers des artistes ou les week-ends à la « gare de Perpignan » à Cany-Barville, l’amènent à porter un autre regard sur l’humain. Son œil s’aiguise.
    Paris, l’Angleterre, le Danemark.

    90-95,  années troubles ; sida, mort, pub et dossiers thématiques. Périodes instables mais il participe au développement du magazine « Dans Cité » créé par Dan,  éducateur spécialisé à Marmotan.

   95-97, Colloques internationaux avec le Dr. Jean-Marie Guffens, secrétaire de coordination du THS sous la présidence du professeur Maurice Tubiana.

    Fin 97, besoin de lumière, de couleurs, WCH s’installe à Nice.
Monte une boîte de com., réalisme oblige mais reprend la photo. Expose sur le Marché des Arts, au Dy,  bar branché et expérimental des années 2000.

   Son œil a changé, c’est dans son vécu, à l’intérieur de son être qu’il puise désormais l’inspiration.

Il découvre Charles Nègre,  l’infographie et décide de travailler définitivement avec l’Art numérique dans la patrie d’un de ses pairs.

   2004, il se fixe à Grasse dans un petit atelier, vieux chemin de Ste Anne et s’immerge dans le recherche, l’apprentissage des techniques. Il échafaude un nouveau dialogue avec le nouveau média.

   2007, Expo Rose, Grasse, grandes bâches, photos, fleurs mais ses aspirations l’appellent vers autre chose.

L’isolement devient un plaisir autant qu’une nécessité.
  

2010, A nouveau d’autres rencontres artistiques, donc nouvelles nourritures, il va plus loin, travaille sur des projets vidéos, confiant il veut poser son travail, montrer l’intensité de 35 années de découvertes.

    Grasse citadelle, séparatrice et liante, riche et miséreuse, violente et paisible. Dans cette Jérusalem et à l’inverse de Picasso qui,  s’il n’avait plus eu de bleu aurait pu prendre du rouge, WCH a perdu le Rouge de son enfance mais y a soustrait le bleu, couleur révélatrice de son intériorité.

   Couleur bleu, reposante et poétique à l’époque de l’accélération et de la violence, d’images qui défilent en permanence.

L e cerveau relié à l’ordinateur : arrêt sur image, mises en scène, installations.

La problématique vient de la technologie sans cesse renouvelée.

 Avec peu approfondir et devenir.

Donner du grain à la matière, à la photo pour qu’elle soit « Bleu et Blues »  pour qu’elle soit comme la vie âpre et poétique.
   C’est un autre regard, un Œil.

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